Jeudi 03 novembre 2022

Vol Paris-Rome dans l'après-midi. Hébergement pour la semaine: une chambre d'hôte dans le centre de Rome "Approdo Ripetta". Photos de nuits sur la place Navonna.

 

Vendredi 04 novembre 2022

Colisée (Amphithéâtre Falvio) : Le Colisée, qui est encore aujourd’hui le plus grand amphithéâtre du monde, a été commandé par l’empereur Titus Flavius Vespasien. Sa construction a commencé en 70 après J.-C. et s’est terminée en 80 après J.-C. sous l’empire de Titus, le fils de Vespasien.
Le bâtiment, utilisé pour les combats, les jeux entre gladiateurs (munera), les simulations de chasse d’animaux féroces et exotiques (venationes) et les naumachiae (combat naval), se compose de quatre ordres architecturaux superposés, les trois premiers sont formés par quatre-vingts arcs encadrés par des demi-colonnes, le quatrième est divisé en carrés entrecoupés de fenêtres. Dans le dernier ordre, des supports en maçonnerie et en bois ont été insérés pour soutenir une immense bâche (velarium) qui servait à abriter les spectateurs du soleil et de la pluie.
Long de 189 mètres, large de 156 mètres et haut de plus de 48 mètres, le Colisée couvre une superficie de 24 000 mètres carrés et pouvait accueillir environ 50 000 spectateurs qui pouvaient s’asseoir dans la cavea, formée par des marches en briques recouvertes de marbre. L’arène, qui mesurait 76 mètres sur 46, était constituée d’une grande planche de bois recouverte de sable.

Forum Romain et Colline du Palatin: Le Forum Romain, dans l’Antiquité une zone marécageuse, n’a commencé à prendre sa forme actuelle qu’à partir de la fin du VIIe siècle avant J.-C., avec la poldérisation de la vallée, pour devenir le centre de la vie publique pendant plus d’un millénaire.
Au fil des siècles, divers monuments ont été construits : d’abord les bâtiments destinés aux activités politiques, religieuses et commerciales, puis, au cours du deuxième siècle avant Jésus-Christ, les basiliques civiles, où se déroulaient les activités judiciaires. Déjà à la fin de l’ère républicaine, l’ancien Forum Romain ne suffisait plus à remplir la fonction de centre administratif et représentatif de la ville. Les différentes dynasties d’empereurs n’ont ajouté que des monuments prestigieux : le temple de Vespasien et Titus et celui d’Antoninus Pius et Faustine dédiés à la mémoire des empereurs déifiés, et l’arc monumental de Septime Sévère, construit à l’extrémité ouest de la place en 203 après J.-C. pour célébrer les victoires de l’empereur sur les Parthes.
La dernière grande intervention fut réalisée par l’empereur Maxence dans les premières années du IVe siècle après J.-C., lorsque le temple dédié à la mémoire de son fils Romolo et l’imposante basilique sur le Velia furent érigés. Le dernier monument construit dans le Forum fut la colonne érigée en 608 en l’honneur de l’empereur byzantin Phocas.
Sur la colline du Palatin, les vestiges d’établissements de l’âge du fer remontant au plus ancien noyau de la ville de Rome sont préservés. La colline a été le lieu d’importants cultes urbains, dont celui de la Magna Mater (Cybèle) et, entre le IIe et le Ier siècle avant J.-C., elle est devenue le quartier résidentiel de l’aristocratie romaine, avec d’élégantes résidences caractérisées par d’exceptionnelles décorations picturales et de sol, comme celles conservées dans la Maison des Griffons. Auguste a symboliquement choisi la colline comme site de sa résidence, qui se composait de plusieurs bâtiments, y compris la Maison de Livie.
Par la suite, la colline est devenue le site des palais impériaux : la Domus Tiberiana, la Domus Transitoria, puis la Domus Aurea, et enfin le palais impérial, divisé en Domus Flavia, un bâtiment représentatif, et Domus Augustana, la résidence de l’empereur Domitien.

Basilique de St-Jean-de-Latran et son cloître (Basilica di San Giovanni in Laterano): La Basilique de Saint-Jean-de-Latran, qu’on appelle la « mère de toutes les églises du monde », représente le trait d’union idéal entre l’époque païenne et l’époque chrétienne. Á l’origine il s’agissait en effet d’un bâtiment servant aux réunions publiques et à l’administration de la justice, qui plus tard devient un temple chrétien aux proportions majestueuses, pouvant accueillir des foules de fideles. La Basilique se trouve à l’emplacement d’une ancienne basilique que Constantin fit construire autour du 314 sur des terrains appartenant à la famille noble des Latrans qui donne le nom au quartier.
Au fil des siècles, la basilique a été plusieurs fois endommagée et ensuite restaurée et enrichie. La façade du XVIIIe siècle, œuvre d’Alessandro Galilei, n’est qu’un prélude aux merveilles de l’intérieur, réalisé par Borromini, auquel le Pape Innocent X Pamphili confia la rénovation de l’église en vue du Jubilé de 1650. La structure d’ensemble, divisée en cinq nefs, fut préservé, tout comme le somptueux plafond à caissons de la nef centrale, datant du XVIe siècle.

Photos de nuit du Colisée, du Forum Impérial et du Vittoriano

 

Samedi 05 novembre 2022: découverte du quartier du Panthéon

Piazza di Montecitorio: Au centre de la place se trouve l'obélisque de Psammétique II, datant du VIe siècle avant J.-C., transféré à Rome sous l'empire d'Auguste venant d'Héliopolis, son site d'origine. Haut d'environ 22 mètres, fait de granit rouge, il était placé à l'origine dans le Campus Martius comme gnomon de cadran solaire. Il est resté debout jusqu'au Xe ou XIe siècle, puis il est tombé et il a été perdu. Il fut retrouvé, brisé en plusieurs morceaux et ravagé par le feu, en 1748, et extrait par l'ingénieur Antonio Zabaglia sur ordre du pape Benoît XIV. Enfin, en 1792, l'obélisque a été placé dans sa position actuelle par Giovanni Antinori.
La place est dominée par l'imposant Palais de Montecitorio, commencé en 1653 par Gian Lorenzo Bernini, commandé par le pape Innocent X, comme seconde résidence de la famille Ludovisi. En 1655, après la mort du pape, les travaux furent interrompus faute de fonds, pour être repris après plus de trente ans sous le pontificat d'Innocent XII, par l'architecte Carlo Fontana. Le pontife décida de faire du palais le siège de la Curie apostolique - les cours papales - inaugurée en 1696. Le palais abrita ensuite le gouvernorat de Rome et la direction de police, devenant ainsi le centre de la vie administrative et judiciaire du gouvernement papal. Depuis 1871, après l'unification de l'Italie, il est le siège de la Chambre des députés.

Piazza Colonna avec la Colonne Marc Aurèle: La colonne se dresse au centre de la place du même nom et a été construite entre 180 après JC, l'année de la mort de Marc-Aurèle, et 193 après JC. Les travaux de construction du monument ont été achevés par Commode, le fils et successeur de l'empereur. Inspiré de la Colonne Trajane, il mesure 100 pieds romains – environ une trentaine de mètres - soutenu par une base de 12 mètres, composé d'un socle et d'une base sur laquelle était gravée l'inscription honorifique, aujourd'hui disparue. La base était décorée de reliefs, perdus lors de la restauration effectuée par Domenico Fontana en 1589, commandée par le pape Sixte V. À cette occasion, la statue en bronze de saint Paul a été placée en haut.
La colonne est de style dorique, et se compose de 28 blocs de pierre cylindriques de marbre "Lunense", marbre blanc de Carrare, sculptés de frises en relief qui, dans une série de spirales, évoquent les campagnes militaires de Marc Aurèle contre les Allemands (172- 173) et les Sarmates (174-175), séparés par une Victoire à ailes. Le conte se déroule de bas en haut et commence par la traversée du Danube sur un pont de bateaux; suivent des scènes de marches, de construction de camps, de batailles, de sièges, de discours aux troupes.

Chiesa di Sant'Ignazio (Eglise Saint Ignace): L'église de Saint Ignace de Loyola fut érigée sur un dessin du mathématicien jésuite Orazio Grassi, basé sur les projets de Carlo Maderno et d'autres, et aux dépenses du Cardinal Ludovico Ludovisi, neveu de Grégoire XV, comme le rappelle l'inscription sur la façade; cette dernière s'inspire de celle de l'église voisine du Jésus, avec deux ordres de lésènes et de colonnes corinthiennes, enrichie de grandes fenêtres, de niches à pignon et de cartouches. L'intérieur, en forme de croix latine, a trois chapelles de chaque côté, communiquantes entre elles. La polychromie des marbres, les stucs, la décoration picturale et la richesse des autels donnent à l'ensemble une fastueuse somptuosité. Les décorations du plafond de la grandiose voûte de la nef sont de Andrea Pozzo, frère de l'Ordre des Jésuites, et représentent La Montée de Saint Ignace au paradis. Du même Andrea Pozzo est le faux dôme situé à l'intersection du transept. Il s'agit d'une toile de 13 mètres de diamètre, sur laquelle Andrea Pozzo a réalisé l'effet prospectif de la fausse architecture. La peinture originale, achevée en 1685, fut détruite par un incendie; en 1823, elle fut fidèlement reproduite par Francesco Manno, d'après les dessins et les études laissés par Andrea Pozzo.

Piazza de la Minerva avec la statue Elefantino: Située derrière le Panthéon, cette élégante place est dominée par la Basilique de Santa Maria sopra Minerva, dont les origines, selon la tradition, remontent au VIIIe siècle.
À gauche de la basilique, se dresse la Palazzina della Minerva, un joyau architectural construit dans la seconde moitié du XVIe siècle sur commande de Vincenzo Giustiniani, général de l'ordre dominicain.
De l'autre côté de la place, en miroir de la basilique, se trouve la façade raffinée du Palazzo Severoli, datant du XVIe siècle.
Au centre de la place se trouve le petit obélisque égyptien du VIe siècle avant J.-C., en granit rouge, d'environ 5,5 mètres de haut, situé à l'origine près de l'Iseo Campense. Resté enterré jusqu'en 1665 après une chute, il a été accidentellement retrouvé par des frères dominicains dans le jardin de leur église. Pour le compte du pape Alexandre VII, Gian Lorenzo Bernini a conçu le socle original avec le petit éléphant, sculpté par Ercole Ferrata (1667).

Panthéon (voir détail lundi 07.11)

Palazzo Madama (Siège du Sénat de la république) : Le terrain sur lequel le Palais Madama fut construit fut cédé en 1478 par les moines de l'abbaye impériale de Farfa à la France, qui cherchait un lieu pour accueillir les pèlerins français à Rome. Les premiers travaux importants de transformation du palais furent réalisés lorsqu’il entra en possession de la famille Médicis. Le cardinal Giovanni de’ Medici, fils de Laurent le Magnifique et futur Pape Léon X, décida de l'acheter en 1505.
Au XVIIe siècle, ont été effectuées des rénovations considérables qui ont donné au bâtiment son aspect actuel : une façade baroque, conçue par Paolo Marucelli et achevée en 1642, et l’intérieur, qui a été enrichi de plafonds décorés et de frises, sous la direction de Romano Monanni. En 1737, à la mort du grand-duc Gian Gastone, le grand-duché de Toscane passa des Médicis à la Maison de Lorraine, et avec lui le Palais Madama. D’autres transformations ont eu lieu sous Benoît XIV qui, en 1755, l’acheta à la famille de Lorraine et en fit le siège du gouvernorat. Le palais subit d’importantes rénovations : une deuxième cour fut ouverte à l’endroit où se trouve aujourd’hui l’Aula et la place devant la façade, confiée à Luigi Hostini, fut aménagée.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, sous le pontificat de Pie IX, le ministère des Finances y fut transféré. En février 1871, le bâtiment fut choisi comme siège du Sénat du Royaume, et par conséquent remodelé pour être adapté à cette nouvelle fonction.

Eglise Saint-Louis-des-Français: L'Église Nationale Française, fondée par le cardinal Giulio dei Medici (futur Pape Clément VII) en 1518, fut achevée en 1589 par Domenico Fontana, sur la base d'un dessin de Giacomo della Porta. Située dans le quartier de Sant’Eustachio (Saint-Eustache), à quelques pas de Piazza Navona et du Panthéon, elle est célèbre pour les chefs-d’œuvre du Caravage, du Dominiquin et de Guido Reni.
Elle s’impose sur la place du même nom par une grande façade fin Renaissance, surmontée d'un tympan triangulaire aux armoiries de France, recouverte de travertin, divisée par des pilastres en cinq baies, avec trois portails et des statues de Pierre Lestache (1758) qui représentent Charlemagne, Louis IX de France, Sainte Clotilde et Sainte Jeanne de Valois. L'intérieur a trois nefs, marquées par des arcades massives séparées par des piliers, définies latéralement par cinq chapelles de chaque côté, conclues par un profond presbytère et couvertes par une voûte en berceau élaborée.

Piazza Navona : La place est entourée d’édifices qui surgirent sur les vestiges du Stade de Domitien, dont la piste donne à la place sa forme et ses dimensions. La forme singulière de la place actuelle reproduit en effet fidèlement le périmètre de l’ancien stade que Domitien fit construire en 86 après J.C. pour les compétitions d’athlétisme et les courses de chevaux.
La place est dominée par l’Église Sainte-Agnèse-en-Agone qui fut commencée par Carlo et Girolamo Rainaldi et achevée par Borromini. Ce dernier la modifia sensiblement et en fit l’une des œuvres architecturales les plus magnifiques de la Rome baroque. À côté de l’église, se trouve le Palais Pamphilj, qui est depuis 1960 le siège de l’ambassade du Brésil. Devant le palais surgit l’église Nostra Signora del Sacro Cuore, anciennement appelée San Giacomo degli Spagnoli, qui fut érigée à l’occasion du Jubilé de 1450. Trois fontaines ornent la place: la Fontaine du Maure (Fontana del Moro) qui doit son nom à la statue de l'Ethiopien luttant avec un dauphin, la Fontaine de’ Calderari aussi dite Fontaine de Neptune (Fontana del Nettuno), il s’agit de deux œuvres de Giacomo della Porta. Au centre de la place se trouve l’imposante Fontaine des Quatre-Fleuves (Fontana dei Quattro Fiumi), œuvre du Bernin (Gian Lorenzo Bernini).

Campo dei Fiori (marché)

Piazza et Palazzo Farnèse: Aristocratiquement isolée, vaste et régulière, la Place Farnese est située dans un environnement calme décoré de deux grandes fontaines jumelles de granit égyptien qui proviennent des thermes de Caracalla, dont la disposition est attribuée à Girolamo Rainaldi. La place est dominée par le Palais Farnèse, l'un des plus beaux palais du XVIe siècle à Rome, commencé en 1517 par Antonio da Sangallo le Jeune commandé par le cardinal Alessandro Farnèse, le futur pape Paul III (1534-1549). A la mort de Sangallo, les travaux furent poursuivis d'abord par Michel-Ange (1546-1549), puis par Vignola (1569-1573) qui dessina la façade arrière et enfin par Giacomo Della Porta, qui termina les travaux en 1589.

Basilique Saint Paul hors les murs et son cloître: La Basilique de St. Paul-hors-les Murs est une des quatres basiliques papales, la deuxième plus grande depuis St. Pierre. L’église se trouve à la place où, selon la tradition, l’apôtre Paul a eté enterré. Ici les premiers chrétiens bâtirent une chapelle sépulcrale qui a été transformée ensuite en basilique par Constantin et, selon tradition, fut consacrée en 324 par le pape Sylvestre I.
Devenue une des étapes les plus importantes du pélerinage à Rome, elle a acqueri sa forme actuelle avec Pasquale Belli qui, en collaboration avec des autres architectes, la reconstruit, entre 1825 et 1854, après l’incendie dévastateur en 1823.
La partie superieure de la façade est occupée par des mosaïques du XIXe siècle; elle fut conçue par Luigi Poletti, qui a dessiné aussi le clocher et le pronaos du coté nord. L’intérieur se divise en cinq nefs à travers quatre-vingts colonnes monolithiques en granit. La nef centrale, plus large, contient des portraits à mosaïque des Papes qui se trouvent aussi dans les nefs latéraux; il y a aussi des fresques avec des histoires sur la vie de St. Paul. Dans le cloître sont conservés plusieurs fragments architectoniques appartenus à l’ancienne basilique et des vestiges archéologiques qui proviennent de la nécropole ostiense située à coté.

 

Dimanche 06 novembre 2022 : découverte du quartier du Capitole et Trastevere

Piazza del Campidoglio (place du Capitole): La première place que la Rome moderne a vu naître selon les critères d'un projet uniforme, en raison du génie de Michel-Ange, se dresse sur la colline du Capitole (Capitolium), où se trouvait un ancien village et un lieu choisi pour consacrer de nombreux temples aux divinités romains. En 1536, lors de la visite à Rome de l'empereur espagnol Charles Quint, la Place du Capitole subit une série de transformations dues au grave état d'abandon dans lequel la colline se trouvait.
Le pape Paul III a commandé à Michel-Ange l'aménagement général de la place. L'architecte florentin a créé un élégant podium pour la statue équestre de Marc Aurèle, placée au centre de la colline en 1537, si bien que celle-ci devienne le pivot du nouveau projet urbanistique. En outre, Buonarroti a conçu un escalier imposant avec de grandes marches, la "Cordonata", qui permettait une montée facile même pour les chevaliers, culminant avec la balustrade solennelle, surmontée de groupes de marbre classiques placés ici dans les décennies suivantes. Vers 1546, Michel-Ange a crée la façade du Palazzo Senatorio qui loge le Conseil Municipal de la ville, avec un escalier avant à deux rampes, cadres de la splendide fontaine.
Le clocher du Palazzo Senatorio, construit sur un projet de Martino Longhi l'Ancien dans le dernier quart du XVIe siècle, gardait la célèbre cloche “patarine”, prise en guerre par les Romains contre le peuple de Viterbe en 1200 et utilisée pour annoncer des événements historiques ou circonstances importantes, telles que l'élection du pontife, son couronnement ou sa mort, le passage de la procession papale. La cloche actuelle remonte au XIXe siècle mais continue de s'appeler “patarina” et sonne à l'occasion de la naissance de Rome le 21 avril et de l'élection du maire.
C'est également à Michel-Ange la rénovation du Palazzo dei Conservatori et le début d'un deuxième bâtiment, le Palazzo Nuovo (qui abrite aujourd'hui le premier musée public au monde ouvert en 1734, les Musées du Capitole) situé en face du premier, afin de délimiter la place sur trois côtés. Le Palazzo Senatorio a été achevé après la mort de Michel-Ange par Giacomo della Porta, tandis que le second par Carlo Rainaldi. Les travaux se terminent en 1655. Malgré la longue période et les différents architectes, la Place du Capitole présente aujourd'hui une unité stylistique admirable.

Basilique Santa Maria in Aracoeli : Cette basilique fut érigée sur le sommet le plus haut du Capitole, sur les ruines du temple de Junon Moneta, au VIe siècle. Son nom dérive d'une légende selon laquelle une sibylle aurait prédit à Auguste l'arrivée d'un fils de Dieu en prononçant les paroles « Haec est ara filii Dei », d'où son nom d'Ara Cœli. Déjà présente au VIIe siècle, elle fut convertie en abbaye bénédictine autour de l'an mille, avant de passer aux frères mineurs, qui y officient encore de nos jours. Ces derniers commencèrent la reconstruction de l'édifice en style roman et gothique.

Piazza Venezia: La Place Venezia s'étend entre la Via del Corso et la Via dei Fori Imperiali et prend sa forme actuelle de la transformation de la zone, qui a eu lieu au tournant des XIXe et XXe siècles, pour la construction du Monument à Vittorio Emanuele II. La place prend son nom du palais du XVe siècle construit par le cardinal Pietro Barbo, ensuite donné en 1560 par Pie IV à la République de Venise, qui en a fit le siège de son ambassade, raison pour laquelle elle est toujours appelée Palais Venezia.

Monument Victor Emmanuel II (Vittoriano): En 1878 le Parlement italien décidait de dédier un monument national au souverain Vittorio Emanuele II après sa mort. Après deux concours internationaux (1880 et 1882) il fut choisi le projet présenté par Giuseppe Sacconi. D’après les modèles de grandes sanctuaires de l’époque classique, le jeune architecte (de le Marche) avait conçu un espace comme une représentation scénique qui célébrait, au centre de Rome Impériale, le Risorgimento italien.
Même si les travaux commenceront en 1885, ils procèderont très doucement car le projet continuera à être modifié. Le même matériel le travertin, choisi initialement, fut remplacé par le blanc botticino bresciano. Entre le 1885 et le 1910, toute la zone aux pentes du Capitole fut comprise dans la nouvelle rénovation urbaine, qui prévoyait la démolition de préexistants quartiers médiévaux et de la Renaissance.
Le 4 juin 1911, en occasion de l'Exposition Internationale pour le cinquantenaire de l’Unité d’Italie, Vittorio Emanuele III inaugurait la grandiose statue équestre en bronze doré. Depuis le 1921 la dépouille mortelle du Soldat Inconnu (à mémoire a tous les morts et disparus des différentes batailles) est consacrée dans la crypte projetée par Armando Brasini.

Théâtre de Marcellus : Le Théâtre de Marcellus (Teatro di Marcello) fut érigé dans le Campo Marzio (Champ de Mars), dans la zone que la tradition avait consacrée aux représentations scéniques. C’est là, en fait, que se trouvait le theatrum et proscenium ad Apollinis, relié au temple d’Apollon. Le projet fut entamé par Jules César - qui confisqua une grande partie de la zone et démolit les bâtiments existants - et après il fut repris par Auguste, avec de nouvelles expropriations qui avaient pour but d’agrandir la surface disponible et d’ériger un bâtiment plus grand. Probablement achevé dès 17 av. J.-C., le Théâtre de Marcellus fut dédié en 13 ou 11 av. J.-C. à la mémoire de Marcellus, neveu de l’empereur, qui était destiné à la succession, mais qui décéda à Baia en 27 av. J.-C.

Forums impériaux: Les Forums Impériaux sont un complexe architectural unique au monde, composé d'une série de bâtiments et de places monumentales, centre de l'activité politique de la Rome antique, construit sur une période d'environ 150 ans, entre 46 avant JC et 113 après JC. Forum d'Auguste (45 av. J.-C.), Forum de Nerva (97 après J.C.), Forum de Trajan (112 après J.-C.)

Piazza del Quirinale et palais présidentiel: La place est située au sommet de la colline du Quirinal. C’est la plus haute des sept collines de Rome, ainsi nommée pour le temple du dieu Quirinus que se trouvait ici ou du nom de la ville des Curi d’où, selon la légende, provenaient les Sabins de Tazio ici établis. Au centre de la place, sur des hauts socles, s’élèvent les statues colossales des Dioscures, les gémeaux divins Castor et Pollux, tenant leurs chevaux par les brides. Les sculptures en marbre sont des copies romaines de la période impériale d’originaux grecs du Ve siècle av J.-C.
La somptueuse façade du Palais de la Consulta se trouve à la droite de la place. Commandé par le pape Clément XII pour le tribunal de la Sacrée Consulte, le palais fut construit en 1732 par Ferdinando Fuga. Aujourd’hui il est le siège de la Cour Constitutionnelle Italienne.
Sur la place, protégé par les “Corazzieri“, la garde d’honneur du Président de la République, s’élève le Palais du Quirinal, depuis 1946 emblème de la République Italienne et siège de la Présidence de la République. Il a été, pendant plus de trois siècles, la résidence d’été des papes et puis palais royal des rois d’Italie.

Fontaine de Trévi : La réalisation de l’actuelle Fontaine de Trevi a été voulue par pape Clément XII qui, en 1732, a lancé un concours auquel ont partecipé les plus grandes artistes de l’époque. Parmi les différents projets présentés, c’est l’architecte Nicola Salvi qui a été choisi. Adossée au Palazzo Poli, la fontaine s’articule autour d’un large bassin avec une grande falaise animée par la représentation sculpturale de nombreuses plantes et l’écoulement spectaculaire de l’eau. Au centre se dresse la statue d’Océanus à la tête du char en forme de coquille, tiré par le cheval irascible et le cheval placide, retenus par deux tritons.

Castel Sant' Angelo dans le quartier du Vatican: Le mausolée désiré et probablement imaginé par Hadrien comme tombe pour lui-même et pour ses successeurs, fut réalisé initialement par l’architecte Demetriano vers 123 et terminé un an après la mort de l’empereur par Antonin le Pieux. Depuis 1925, il est devenu le siège du Musée National du Château Saint-Ange et accueille des collections d’art et d’histoire ainsi que des objets de l’armée italienne dans un cadre monumental rénové pour l’occasion.

Visite du jardin botanique dans le quartier de Trastevere (brochure)

Visite de la basilique Santa Maria de Trastevere: La basilique fut probablement le premier lieu officiel de culte chrétien à Rome. Selon la légende, elle fut construite par le pape Calixte I au IIIième siècle et fut achevée par Saint Jules I en 340. Reconstruite pendant le pontificat du pape Innocent II, elle fut ensuite décorée et restaurée, notamment par le pape Clément XI (1702) et le pape Pie IX (1870), sans toutefois que l'église ait subi d'importantes modifications. Nombreuses parties de l'église remontent au XIIème siècle; les mosaïques, en particulier celles de la façade et de l'abside, réalisées par Pietro Cavallini et représentantes la "Vie de la Vierge" sont importantes.
L'intérieur de la basilique a trois nefs divisées par vingt-deux anciennes colonnes de granit de divers diamètre, toutes avec des chapiteaux ioniques et corinthiens, probablement provenantes des Thermes de Caracalla. Le riche plafond est à caissons entaillés et dorés avec fonds polychromes, conçus par Domenichino (1617) avec l'image de “Notre Dame de l’Assomption” au centre. En 1860, le sol fut presque entièrement reconstruit par l'architecte Vespignani avec les mosaïques du plancher typiques du XIIIème siècle.

 

Lundi 07 novembre 2022

Musée du Vatican et Chapelle Sixtine (brochure) : Le premier noyau, un ensemble de sculptures anciennes, a été créé par Jules II (1503-13), bien que l'idée du musée est née avec Clément XIII (1758-69), qui, avec l'aide de Winckelmann, fit créer le Museo Profano, en exposant des sculptures grecques et romaines. Sous Clément XIV (1769-74) et Pie VI (1775-99) a été fondé le Museo Pio Clementino, qui regroupe les plus célèbres exemples de sculpture ancienne comme l'Apollon du Belvédère, le groupe Laooconte et le Torse du Belvédère.
En 1807-10, sous Pie VII, Canova a créé le Musée Chiaramonti, qui abrite des sculptures romaines. En 1822, le Braccio Nuovo (nouvelle aile) a été ouvert avec plus de 150 sculptures, dont des statues comme l'Amazone blessée, le Doriphorus, l'énorme statue du Nil, et l'Auguste de Prima Porta. Grâce au pape Grégoire XVI, le Musée Grégorien Etrusque a été ouvert en 1837, avec des pièces provenant principalement des fouilles du XIXe siècle en Étrurie du Sud, et en 1839, le Musée Grégorien Egyptien, avec une collection de statues représentant des divinités ou des personnages de la famille royale, des sarcophages, des momies et des éléments de mobilier funéraire.
En 1844, le Musée Profane du Latran (aujourd'hui Musée Profane Grégorien) a été ouvert, suivi du Musée Chrétien Pie, qui a recueilli des matériaux provenant des fouilles des catacombes romaines, dont de nombreux sarcophages. Les premières années du XXe siècle ont vu la création du Musée Ethnologique Missionnaire, qui documente les manifestations religieuses et les cultes des autres continents ; en outre, la Pinacothèque a été ouverte au public, où sont conservées des œuvres datant du XIIe au XVIIIe siècle, créées par des artistes tels que Lorenzetti, Martini, Giotto, Beato Angelico, Filippo Lippi, Perugino, Pinturicchio, Tiziano, Carracci, Caravaggio, Poussin, G. Reni et Guercino.
En 1973, Paul VI inaugure le Musée historique et la Collection d'art religieux moderne, installés en partie dans les salles de l'Appartement Borgia, décoré par Pinturicchio, qui expose des œuvres de Rosai, Boccioni, Balla, De Chirico, Guttuso, Manzù. Les collections sont complétées par le Musée de la Bibliothèque du Vatican et les œuvres exposées dans les trois galeries : la Galerie des Chandeliers, avec du matériel archéologique de l'époque romaine, la Galerie des Tapisseries, avec des tapisseries de fabrication romaine et flamande, et la Galerie des Cartes, avec 40 peintures à fresque consacrées au territoire de l'Italie, exécutées en 1580-83. La visite comprend l'incomparable Chapelle Sixtine, dont le nom provient du Pape Sixte IV della Rovere, pontife de 1471 à 1484, qui a fait rénover l'ancienne Chapelle Magna entre 1477 et 1480.


Basilique de Saint Pierre : L’antique Basilique de Saint-Pierre, un bâtiment de taille comparable à l’actuel, a été érigé vers le 320 après J. C. par l’empereur Constantin à l’endroit où, selon la tradition, l’apôtre Pierre a été enterré. Depuis le milieu du XV siècle commença ce long processus qui, en environ deux cents ans et avec le concours de nombreux artistes (Bramante, Michel-Ange, Bernin), allait conduire à la rénovation complète de l’antique basilique de Constantin. Même l'actuelle place Saint-Pierre, avec sa splendide colonnade, avait une forme complètement différente: l'apparence actuelle est un véritable chef-d'œuvre de Gian Lorenzo Bernini. L'imposante façade du XVIIe siècle de Carlo Maderno donne une idée des dimensions exceptionnelles de la basilique, qui est toujours la plus grande église du monde. Longue de 115 mètres et précédée d'un escalier de trois étages, la façade présente des pilastres et des colonnes corinthiennes et est surmonté d’un attique couronné de treize statues colossales.
Au centre de la basilique, au-dessus du maître autel, se dresse le baldaquin en bronze du Bernin. Commandé par Urbain VIII Barberini, ce chef-d'œuvre baroque est caractérisé par de gigantesques colonnes torsadées, décorées de feuillages de laurier et d'abeilles, emblème de la famille Barberini.
Parmi les monuments les plus importants présents dans la basilique figurent: la tombe de Pie VII dans la chapelle Clémentine par Bertel Thordvaldsen, la tombe en bronze doré d'Innocent VIII, réalisée par Pollaiolo (1498), le plus ancien des monuments funéraires présents, le monument à Urbain VIII par le Bernin, le monument à Clément XIII par Antonio Canova (1784-92) et la stèle funéraire connue sous le nom de Monument Stuart, par Antonio Canova.

Panthéon : « Le plus beau vestige de l’antiquité romaine. Un temple qui a si peu souffert qu’il nous apparaît tel que les Romains ont dû le voir de leur temps », c’est ainsi que l’écrivain français Stendhal le décrivait au XIXe siècle. Source d’inspiration pour les plus grands architectes de tous les temps et toujours admiré pour sa beauté, l’harmonie de ses lignes et le calcul parfait de la géométrie de ses masses, le Panthéon est en effet l’un des exemples les mieux conservés de l’architecture monumentale romaine. Son histoire commence en 27 avant J.-C., lorsque Marcus Vipsanius Agrippa, gendre, ami et collaborateur d’Auguste, fait construire dans cette zone un premier temple dédié à « tous les dieux ». Sa forme actuelle, cependant, est due à Hadrien, qui le fit reconstruire entre 118 et 125 après J.-C., en l’agrandissant, en inversant son orientation et en ouvrant une grande place à portique devant le nouveau temple. En 1870, il est devenu le sanctuaire des rois d’Italie et abrite les dépouilles de Victor Emmanuel II, Umberto Ier et Marguerite de Savoie, ainsi que les tombes de nombreux artistes, y compris Raphaël Sanzio.

 

Mardi 08 novembre 2022: Découverte du quartier Borghèse

Piazza del Popolo : « Le Babouin », via Ripetta et via del Corso, les trois grands axes du centre historique de Rome convergent ici, sur la Piazza del Popolo. Lieu symbole de l’esprit de mécène des papes de la Renaissance, espace historiquement consacré aux jeux et aux foires et spectacles populaires, mais également aux exécutions capitales, cette place est sans aucun doute une des plus connues dans le monde entier. « Felici faustoque ingressui MDCLV » (Puisse votre entrée être joyeuse et heureuse), c’est le souhait que Bernini fit graver sur la Porta del Popolo (l’ancienne Porta Flaminia) à l’occasion de l’arrivée à Rome de Christine de Suède et que de nos jours accueille chaque année des millions de visiteurs attirés par les merveilles historiques-culturelles réunies dans ce lieu.
Les églises jumelles de Santa Maria di Montesanto et de Santa Maria dei Miracoli, l’Obélisque Flaminio (le plus ancien de Rome et le deuxième par hauteur), ainsi que les deux fontaines de Valadier, autant d’éléments qui contribuent au charme inimitable de cette place. Pour ne pas parler de l’église de Santa Maria del Popolo, bâti sur le lieu de sépulture de Néron et de son âme damnée et de tous les commerces et lieux de rencontre situés tout près qui, au fil des années, ont vu défiler les personnages les plus chers de l’histoire de la ville, comme Trilussa, Guttuso ou Pasolini et qui font de Piazza del Popolo l’emblème culturelle de la «romanité».

Basilique Santa Maria del Popolo : Santa Maria del Popolo est l'un des bâtiments les plus importants de la Renaissance romaine, pour son architecture et pour les peintures et les sculptures qu'elle abrite. L'église a été édifiée au XVe siècle à partir d'une petite chapelle, construite par la volonté du pape Pascal II aux frais du peuple romain, dont elle tire son nom. Au cours des siècles elle a été modifiée par des célèbres architectes et artistes.

Parc Villa Borghèse: Le parc de la Villa Borghese occupe une grande surface au cœur de la ville. La villa contient des bâtiments, des sculptures, des monuments et des fontaines, œuvres d’illustres artistes de l’art baroque, néoclassique et éclectique, entourés d’arbres centenaires, de petits lacs, de jardins à l’italienne et de grands espaces ouverts, créés avec grand soin. La construction de la villa a été confiée par le cardinal Scipione Borghese, neveu du pape Paul V, à Flaminio Ponzo et à son élève Giovanni Vasanzio, auquel a succédé en 1621 Girolamo Rainaldi. Domenico Savino da Montepulciano a été l’auteur de l’aménagement des jardins. Les travaux commandés par Scipione Borghese ont duré de 1608 à 1633, année de la mort du cardinal. Au XVIIIe siècle, les travaux de restauration et d’amélioration de la Villa Borghese commandés par Marcantonio Borghese et réalisés par Antonio Asprucci et par son fils Mario ont concerné principalement le Casino Nobile (Casino Noble) et, dans les années suivantes, le parc, où un système d’avenues symétriques et perpendiculaires avec des temples néoclassiques et la Piazza di Siena ont été créés. Au XIXe siècle, Camillo et Francesco Borghese ont agrandi la surface du parc et, en 1903, la Villa a été achetée par l’État italien et utilisée comme parc public.

Visite du musée Etrusque de la Villa Giulia (brochure)

Visite du musée d'histoire naturelle (brochure)

Piazza di Spagna : L’élégance est indubitablement l’atout principal de cette place : le cadre offert par les bâtiments couleur ocre, la fontaine du Bernini et l’escalier couronné par l’église de Trinité des Monts donnent à ce lieu une atmosphère raffinée comme on devait respirer au XVIIIe siècle.

Chiesa Trinita dei Monti : l’église de Trinité-des-Monts est l’une des cinq églises catholiques francophones de Rome. La partie, la plus ancienne de style gothique, couverte de voûtes sur croisée d’ogives, fut construite entre les années 1502 et 1519. Au milieu du XVIe siècle, un nouveau corps de bâtiment fut ajouté à la nef gothique, couvert d’une voute en berceau, fermé par une façade ornée de deux clochers symétriques, œuvre de Giacomo della Porta et de Carlo Maderno. Vers 1774, sur un projet de Giuseppe Pannini, la voûte de l’église fut modifiée selon les formes du XVIIIe siècle et les structures gothiques originales furent recouvertes par les nouvelles interventions. L’intérieur consiste en une seule grande nef avec des chapelles latérales, décorées d’œuvres d’art de grande valeur du maniérisme romain et nommées d’après les familles qui avaient obtenu le patronage au XVIe siècle.

Photos de nuit du Castel Sant'Angelo et de la basilique Saint Pierre

Mercredi 09 novembre 2022

Visite du musée du Capitole (brochure): Les origines des Musées du Capitole remontent à 1471, lorsque le pape Sixte IV donna au peuple de Rome un groupe de statues en bronze. Cet ensemble, jusqu’à ce moment-là préservé au-dedans du Latran, a constitué le noyau initial de la collection. Ensuite les papes ont augmenté les collections avec des œuvres découvertes pendant des fouilles archéologiques de Rome. À la fin du XIXe siècle l’État Italien a enrichi les collections archéologiques avec les œuvres découvertes pendant les fouilles engagées pour la construction des nouveaux quartiers de Rome, qui était devenue la capitale d’Italie en 1870.
On peut visiter les collections des Musées du Capitole au-dedans des deux bâtiments, Palazzo dei Conservatori et Palazzo Nuovo, qui délimitent la piazza du Capitole. Ces deux palais sont connectés par un passage souterrain, où il y a la Galleria Lapidaria, qui emmène au Tabularium, dont les arches monumentales dominent le Forum Romain.
Dans le Palazzo Nuovo il y a les collections de sculptures antiques, collectées par les grandes familles nobles des siècles passés : les collections de bustes des philosophes et des empereurs romains, la statue de Galata Mourant, la Vénus Capitoline et l'imposante statue de Marforio, qui domine la cour du Palais, sont les œuvres les plus importantes.
Palazzo dei Conservatori constitue la partie architecturale originaire du bâtiment. Il est décoré avec extraordinaires fresques, qui représentent les histoires de Rome. Tout ça est ennobli par les antiques bronzes du Capitole : la Louve, le Spinario, le Brutus du Capitole. Dans la grande salle à vitraux, récemment construite au premier étage du bâtiment, on peut voir la statue équestre en bronze de Marc-Aurèle, qui était sur la place du Capitole, et les superbes ruines du Temple de Jupiter, autour duquel il y a une section dédiée à l'histoire antique du Capitole. Au deuxième étage, la Pinacoteca Capitolina présente, dans un parcours chronologiquement ordonné de la fin du Moyen Âge jusqu’au XVIIIe siècle, des œuvres de grande importance, telles que les peintures du Caravage, la grande toile de L'enterrement de Sainte Pétronille du Guerchin et une section substantielle de peintures de Guido Reni et de Pietro da Cortona.

Visite Galerie Doria Pamphilj: Elle a son siège dans le palais du même nom, résultat architectonique d’une serie d’évolutions, annexions et agrandissements réalisés pendant le cours de cinq-cents ans. Appartenu d’abord à la famille Della Rovere, en 1601 il est devenu proprieté Aldobrandini, pour passer, l’année 1647, à la famille Pamphilj, à la suite du mariage entre Olimpia Aldobrandini et Camillo Pamphilj. Giambattista Pamphilj, monté au Saint Siège comme Innocenzo X (1644-1655), en 1651 établi la Galerie dans le palais. En 1760, le branche de la maison Doria Pamphilj a succédé la famille Pamphilj. Dans la Galerie, la collocation des peintures est répartie sur quatre bras, selon les indications d’un document qui date 1700 où est rapportée la position de chaque oeuvre, qui suivait des critères de simmetrie et, parfois, d’affinité typologique et stylistique. Dans la Galerie sont exposeées peintures par Raffaello, Titien, Domenichino, Parmigianino, Caravage, Annibale et Ludovico Carracci, Mattia Preti, Guercino , Guido Reni, Velazquez, Brueghel l’Ancient. Dans la Galerie on peut trouver encore des sculptures anciennes du XVII siècle, entre lesquelles quelques sarcophages et bustes, comme par exemple les deux d’Innocent X réalisés par le Bernin et Alexandre Algardi. Vraiment considérables les quatre tapisseries du XVI siècle par la manufacture de Bruxelles, qui représentent les étapes précédentes et finales de la Bataille de Lepanto.

Balade vers le Capitole et le Quirinale

 

Jeudi 10 novembre 2022

Visite de la basilique Santa Maria Maggiore : La Basilique de Santa Maria Maggiore, l'une des quatre basiliques papales de Roma, se dresse au sommet de la colline Esquilin et c'est la seule qui a conservé la structure primitive paléochrétienne, bien qu'enrichie par des ajouts ultérieurs. Sixte V et Paul V, entre la fin du XVIe et le début du XVIIe siècle, ont réalisé des profondes transformations de la basilique en érigeant les deux grandes chapelles latérales, appelées Sixtine et Pauline, et le palais à droite de la façade. Jusqu'alors la basilique avait conservé son aspect essentiellement médiéval.


Visite du Palazzo Massimo alle Terme (Musée national romain) : Le Palazzo Massimo alle Terme a été construit entre 1883 et 1887 sur un projet de Camillo Pistrucci, en style néo-sixième siècle, dans une zone précédemment occupée par la Villa Peretti, construite par Sixte V et où vivait la famille Massimo. Acquis par l'État en 1981, il a fait l'objet d'importants travaux de restauration et de consolidation, dans le but de transformer le bâtiment en espace d'exposition. Parmi les collections les plus prestigieuses figurent la collection de l'ancien musée Kircheriano, la collection Gnecchi et la collection médiévale et moderne de Vittorio Emanuele III de Savoie. Cette section comprend également la collection Savoia et la Section de l'Orfèvrerie, une section de bijoux et de pierres précieuses, qui sont presque tous des objets funéraires.
Au rez-de-chaussée et au premier étage se trouvent des œuvres de sculpture, des reliefs, des portraits-statues, datant principalement de la fin de l'époque républicaine au début de l'époque impériale, qui témoignent de l'influence de l'art gréco-hellénistique sur les artistes romains. Le musée abrite des chefs-d'œuvre de la sculpture classique, principalement de la fin de la République et du début de la période impériale, qui témoignent de l'influence de la culture gréco-hellénistique sur les artistes de Rome.
Au deuxième étage se trouvent certaines des décorations les plus célèbres des complexes de Rome, caractérisées par un luxe et une élégance particuliers, parmi lesquelles les peintures de certaines pièces de la Villa di Livia à Prima Porta et les décorations de la Villa della Farnesina, probablement une propriété impériale, dont quatre des neuf pièces ont été reconstituées.

Visite du Palazzo Altemps (Musée national romain) : Le palais Altemps fut bâti en 1477 par Gérôme Riario, duc d’Imola et neveu du pape Sixte IV (1471-1484) En 1887 le Saint-Siège acheta le palais qui devenait le Collège Pontifical Espagnol. En 1982 le gouvernement italien l’a acquis et, après une longue restauration, il est devenu le siège du Musée National Romain; il contient ce qu’il reste des collections Altemps et aussi d’autres importantes collections des familles Boncompagni-Ludovisi, Mattei, Del Drago Albani.

Vol Rome - Paris

 

 

Rome (Italie)
du 03 au 10 novembre 2022